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Comment chiffrer un devis pour le remplacement d’une chaudière ?

Comment chiffrer un devis pour le remplacement d’une chaudière ?

Publié le 10 octobre 2023 (Mis à jour le 04 avril 2024) - Chiffrage des travaux

Remplacement de fenêtre

Changer de chaudière est un projet qui concerne de nombreux foyers français. Ce projet est motivé par plusieurs facteurs : la durée de vie limitée d’une chaudière à 15 ans en moyenne, la volonté d’avoir un meilleur confort de chauffe, la possibilité d’obtenir des aides financières pour les travaux énergétiques, ou encore l’application de la RE 2020 qui impose de se débarrasser des chaudières les plus nocives pour l’environnement (plus de 300 gCO2eq/kwh PCI) et de les substituer par des dispositifs plus performants et moins émetteurs de CO2.


Les artisans chauffagistes ont un rôle essentiel dans l’accompagnement de leurs clients souhaitant remplacer leur chaudière, en leur proposant des solutions adaptées à leurs besoins, à leur budget, et aux normes en vigueur. Comment mener à bien le chiffrage d'un devis pour le remplacement d’une chaudière ? Des réponses dans cet article.

I - Les principaux éléments à prendre en compte

Le remplacement d’une chaudière est un projet qui nécessite une étude préalable pour déterminer les besoins du client, le type de chaudière le plus adapté, et le coût des travaux.

La surface, l’isolation et la géométrie du logement

La puissance nécessaire d’une chaudière sera déterminée par des calculs thermiques tenant compte des critères suivants :


  • La surface du logement et le volume à chauffer sont un des premiers critères à prendre en compte pour déterminer la puissance nécessaire de la chaudière, qui se mesure en kilowatts (kW). Plus le logement est grand, plus la puissance doit être élevée.

  • L’isolation du logement doit également être prise en compte, car elle permet de réduire les déperditions de chaleur et donc les besoins en chauffage. Une bonne isolation permet de choisir une chaudière moins puissante et donc moins coûteuse.

  • Troisième critère important : le climat et les apports solaires extérieurs (directement liés à la conception architecturale de la construction à chauffer).

Si un diagnostic de performance énergétique (DPE) a été réalisé pour le logement, il aidera à choisir le type et la puissance de la chaudière adaptés au logement.

A défaut, la réalisation d’un DPE par un diagnostiqueur certifié ou une étude thermique réalisée par BET spécialisé pourra être nécessaire.

Les besoins en eau chaude sanitaire

L’eau chaude sanitaire (ECS) est l’eau utilisée pour la toilette, la cuisine, le lavage du linge et de la vaisselle. La quantité d’ECS nécessaire dépend du nombre de personnes dans le foyer, de leurs habitudes de consommation et du type d’équipements sanitaires (douche, baignoire, etc.).


Le volume d’eau à chauffer détermine la puissance nécessaire de la chaudière consacrée à cet usage. Plus le volume est important, plus le coût du matériel et de l’installation sera élevé. Il faut donc choisir une chaudière adaptée aux besoins en ECS du client.

Le démontage et l’enlèvement de l’ancienne chaudière

Le remplacement d’une chaudière implique le démontage et l’enlèvement de l’ancienne chaudière, opération parfois délicate et coûteuse. Il faudra notamment veiller à :


  • Couper l’alimentation en eau, en gaz ou en électricité de la chaudière, ainsi que le circuit de chauffage, pour éviter toutes fuites ou courts-circuits

.

  • Débrancher avec soin les raccordements entre la chaudière et les équipements de chauffage, ainsi que le conduit d’évacuation des fumées.

  • Démonter la chaudière de son support mural ou de son socle au sol en respectant les consignes de sécurité. Selon le poids et la taille de la chaudière, plusieurs personnes ou à un matériel de levage adapté peuvent être nécessaire.

  • Transporter la chaudière jusqu’à un véhicule adapté, en évitant les obstacles et les chocs. Il faut également prévoir un emballage ou une protection afin d’éviter les fuites ou les salissures dans le véhicule.

  • Évacuer la chaudière vers un centre de traitement agréé, qui se chargera de la dépollution et du recyclage des matériaux, en veillant à respecter la réglementation en vigueur sur le transport des fluides dangereux, comme le gaz ou le fioul.

Quel type de chaudière choisir ?

Choisir la source d'énergie

La chaudière électrique utilise, comme son nom l’indique, l’électricité pour produire de la chaleur et de l’eau chaude sanitaire. Elle présente l’avantage d’être simple à utiliser et à installer.


Une chaudière électrique ne nécessite pas de conduit d’évacuation, ce qui est un gros avantage dans de nombreuses situations. La perte d’énergie et la pollution entraînées par les chaudières à combustible (gaz, bois, fioul) est inexistante dans le cas d’une chaudière électrique. Son rendement peut avoisiner les 100%. En revanche, elle a un coût de fonctionnement élevé, car l’électricité est une énergie coûteuse.


La chaudière électrique se décline en plusieurs modèles, selon la puissance, la technologie et le mode de pose. Elle peut être fixée au mur ou posée au sol.


La chaudière à gaz est un système de chauffage qui utilise le gaz naturel ou le propane comme combustible. Ce type de chaudière constitue encore, en France, l’un des systèmes de chauffage les plus répandus chez les particuliers.


La chaudière à gaz présente plusieurs avantages, comme la possibilité d’avoir un rendement élevé (jusqu’à 110% pour les chaudières à condensation), et une capacité à être couplée à des énergies renouvelables.


Cependant, elles nécessitent un raccordement au réseau de gaz ou à une citerne, ce qui peut être contraignant selon la situation du logement. Elles requièrent par ailleurs un conduit d’évacuation des fumées, qui doit être conforme aux normes de sécurité. Elles demandent aussi un entretien régulier et obligatoire.


Enfin, ce type de chauffage expose les bénéficiaires à la fluctuation du prix du gaz, dont l’ évolution est globalement à la hausse.


Il est à noter que la RE 2020 interdit l’installation de chaudière à gaz dans les bâtiments neufs depuis le 1er janvier 2022. Cela concerne les logements dont le permis de construire a été déposé après cette date.


La chaudière à bois produit de la chaleur et de l’eau chaude sanitaire en utilisant comme combustible le bois sous forme de bûches, granulés, plaquettes, etc.. Écologique dans son utilisation, elle peut être une bonne solution pour les particuliers qui souhaitent réduire leur facture énergétique et leur empreinte carbone.


Une chaudière à bois peut avoir un rendement compris entre 50% et 90%. Elle nécessite toutefois un espace de stockage pour le combustible choisi, et un entretien régulier pour éviter les risques d’incendie ou d’encrassement. Elle nécessite aussi un conduit d’évacuation des fumées adapté aux caractéristiques du combustible.


Les chaudières au fioul et au charbon sont interdites à l’installation depuis le 1er janvier 2022, pour des raisons environnementales. En effet, celles-ci dépassent le niveau d’émissions de gaz à effet de serre fixé à 300 gCO2eq/kwh PCI.

Selon la technologie

Il existe plusieurs technologies possibles pour optimiser le rendement d’une chaudière. Pour rappel, le rendement est le rapport entre la chaleur produite et l’énergie consommée. Ci-dessous quelques unes de ces technologies.


La chaudière à condensation

La chaudière à condensation est une chaudière qui récupère la chaleur des fumées issues de la combustion du gaz ou du bois dans le but de préchauffer l’eau du circuit de chauffage. La consommation d’énergie et l’émission de CO2 s’en trouve diminuée par rapport à une chaudière classique. Le rendement peut dépasser 100%, ce qui signifie qu’elle produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme.


Il est judicieux d’orienter les clients vers les chaudières à condensation car ce type de chaudière représente le meilleur compromis pour ceux qui visent à chauffer durablement et économiquement leur logement.


L’installation d’une chaudière à condensation est éligible, sous certaines conditions, aux aides financières publiques.


La chaudières basse température

Une chaudière basse température fonctionne avec une eau moins chaude que les chaudières classiques (environ 50°C au lieu de 90°C). Ainsi, elle limite les pertes thermiques et les dépenses énergétiques. Elle offre un rendement d’environ 90%, ce qui signifie qu’elle restitue sous forme de chaleur 90% de l’énergie consommée. Ce système de chauffage est adapté aux logements moyennement isolés et aux émetteurs de chaleur basse température (radiateurs ou plancher chauffant).


Ce type de chaudière est moins coûteux à l’achat qu’une chaudière à condensation, mais il est moins performant et moins écologique.


Il est d’ailleurs important de noter que les chaudières basse température de type BT avec un rendement de moins de 86% sont progressivement interdites car elles ne respectent plus les exigences de la directive européenne écoconception, qui impose un seuil de rendement supérieur ou égal à 86% pour les équipements de chauffage.


  • Depuis septembre 2018, il n’est plus possible d’installer une chaudière basse température de type B1 en logement individuel.
  • Depuis janvier 2022, les chaudières basse température sont interdites dans les bâtiments neufs, conformément à la RE 2020.

La chaudière hybride

Il s’agit d’une chaudière qui combine deux sources d’énergie, comme le gaz et l’électricité, pour optimiser le rendement et les économies. Elle fonctionne avec une pompe à chaleur électrique qui assure le chauffage en période douce, et une chaudière à gaz qui prend le relais en période froide. Ainsi, elle adapte sa consommation en fonction des besoins et des conditions climatiques. Elle offre un rendement moyen de 120%, ce qui signifie qu’elle produit 120% de la chaleur consommée.


La chaudière hybride est adaptée aux logements neufs ou rénovés et aux émetteurs de chaleur basse température (radiateurs ou plancher chauffant). Elle est plus coûteuse à l’achat qu’une chaudière classique, mais elle permet de réaliser jusqu’à 40% d’économies sur la facture énergétique


La pompe à chaleur

Une pompe à chaleur (PAC) est un système de chauffage écologique qui utilise l’énergie électrique pour transférer la chaleur d’une source extérieure (l’air, l’eau ou le sol) vers le circuit de chauffage intérieur. Elle permet ainsi de produire de la chaleur à partir d’une énergie renouvelable et gratuite. Elle offre un rendement supérieur à 100%, ce qui signifie qu’elle produit plus de chaleur qu’elle ne consomme d’énergie électrique.


La pompe à chaleur est adaptée aux logements bien isolés et aux émetteurs de chaleur basse température (radiateurs ou plancher chauffant). Elle peut être couplée à une chaudière à gaz ou à bois pour assurer le chauffage en cas de besoin supplémentaire. Elle est plus coûteuse à l’achat qu’une chaudière classique, mais elle permet de réaliser jusqu’à 70% d’économies sur la facture énergétique.


La plupart des modèles de PAC implique une unité extérieure et son installation doit être faite de manière à éviter les nuisances sonores, à être protégée contre les intempéries et à respecter une distance minimale avec l’unité intérieure.

Selon le type de pompe à chaleur installée, l’artisan doit posséder une qualification spécifique, délivrée par un organisme reconnu comme Qualit’EnR. Pour plus d’informations sur les qualifications RGE QualiPac, cliquez ici.


Bon à savoir : le gouvernement a fait des PAC un des axes majeurs de sa planification écologique, qui vise à réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre de la France d’ici 2030. Le président Emmanuel Macron a annoncé le 25 septembre 2023 l’objectif de tripler la production de PAC d’ici 2027, et d’arriver à produire un million de PAC par an sur le territoire national. Il a également prévu de former 30 000 installateurs qualifiés pour accompagner le déploiement de ces équipements. »

Le type de pose de la chaudière

Le type de pose de la chaudière dépend du modèle choisi, du mode d’évacuation des fumées et de l’espace disponible dans le lieu où l’appareil est installé. Il existe deux types de pose principaux : la pose murale et la pose au sol. Le type de pose peut impliquer des coûts différents de matériel, de main d'œuvre et de raccordement.


La pose murale consiste à fixer la chaudière sur un mur porteur ou une cloison renforcée, à l’aide de supports ada ptés. Ce type de pose est adapté aux chaudières compactes et légères, comme les chaudières à condensation. Il permet de gagner de la place au sol et d’installer la chaudière dans des pièces comme la cuisine, la salle de bains ou un placard. La pose murale nécessite toutefois de respecter une hauteur minimale entre le sol et la chaudière, qui varie selon le modèle.


La pose au sol consiste à poser la chaudière sur un socle ou un support stable, généralement dans une pièce dédiée comme la cave, le grenier ou la buanderie. Ce type de pose est adapté aux chaudières plus volumineuses et plus puissantes, comme les chaudières à bois (et, avant leur interdiction, à fioul). Il offre une meilleure robustesse et une plus grande capacité de chauffage et d’eau chaude sanitaire. La pose au sol nécessite en revanche plus d’espace et un éventuel raccordement au conduit de fumée existant.

Les travaux complémentaires éventuels

Le remplacement d’une chaudière peut nécessiter des travaux complémentaires, en fonction de l’état de l’installation existante et du type de chaudière à installer. Ces travaux ont un impact sur le coût et la durée du chantier. Parmi ces travaux complémentaires, on peut citer :


L’installation d’un nouveau conduit d’évacuation des fumées de combustion : il s’agit du tuyau permettant d’évacuer à l’air libre les gaz issus de la combustion. Selon le type de chaudière, le conduit peut être horizontal ou vertical, et ses caractéristiques doivent respecter des normes précises liées au matériau et à la géométrie du conduit (diamètre, longueur, pente et concentricité si ventouse). Si le conduit existant n’est pas adapté ou est endommagé, son remplacement ou un tubage engendreront des frais supplémentaires.


L’amélioration de la ventilation d’une pièce : elle consiste à garantir un renouvellement suffisant de l’air dans la pièce où se trouve la chaudière, surtout dans le cadre de l’utilisation d’un combustible comme le gaz. La ventilation permet d’éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone, gaz inodore et incolore qui peut être mortel. Il existe différents types de ventilation (naturelle, mécanique ou hybride), qui doivent être adaptés au type de chaudière et aux caractéristiques du lieu. Si la ventilation existante n’est pas conforme ou est insuffisante, il convient de la renforcer ou de la créer, ce qui entraîne généralement des travaux de perçage, de pose de grilles etc.


L’adaptation des équipements de chauffage au modèle de chaudière : il convient de s’assurer que les organes de diffusion de la chaleur (radiateurs, planchers chauffants) ou les ballons d’eau chaude sont compatibles avec la nouvelle chaudière. En particulier, si la chaudière est à basse température ou à condensation, elle nécessite des émetteurs adaptés pour fonctionner efficacement. A défaut, leur remplacement est à prévoir entraînant naturellement des coûts supplémentaires.

Les normes d'installation et la réglementation gaz

La réglementation liée aux installations gaz fixe une exigence de résultats en matière de sécurité et est complétée par des guides techniques décrivant les solutions possibles. Elle s’applique aux installations neuves depuis le 1er janvier 2020. La réglementation impose notamment de réaliser une analyse de risques avant les travaux, de respecter les règles de conception et de mise en œuvre des installations.


L’installateur doit impérativement être qualifié et certifié pour réaliser les travaux dans les règles. Il doit notamment disposer d’une qualification RGE (Reconnu garant de l’environnement), qui atteste de ses compétences en matière de rénovation énergétique. Il doit aussi détenir une certification Qualigaz

Enfin, comme tout professionnel du bâtiment, il doit être assuré en responsabilité civile professionnelle et en garantie décennale.


L’aspect environnemental de l’installation doit prendre en compte les exigences d’écoconception des chaudières à combustible solide, ainsi que la RE 2020, qui interdit, dans le neuf, l’installation de chaudière à gaz et à fioul au profit des énergies renouvelables. Il faut donc privilégier les chaudières performantes et respectueuses de l’environnement, comme les chaudières à condensation, à bois ou à granulés.


Les normes d’installation au sein du logement imposent des distances minimales entre la chaudière et les autres équipements, ainsi que des règles relatives au conduit de raccordement et au conduit de fumée. Elles dépendent du type de chaudière (murale ou au sol) et du mode d’évacuation des fumées (à ventouse, à tirage naturel ou à tirage forcé). Elles sont définies par la norme NF DTU 24.22.


Les normes d’évacuation des fumées dépendent du type de chaudière (à ventouse, à tirage naturel ou à tirage forcé) et doivent assurer une bonne combustion et une bonne ventilation. Elles imposent notamment de respecter le diamètre, la longueur et la pente du conduit, ainsi que les conditions de sortie des fumées. Elles sont définies par la norme NF DTU 24.22.


Le certificat de conformité gaz de la chaudière atteste que l’installation respecte les règles de sécurité et doit être délivré par le professionnel qualifié. Il est obligatoire pour toute installation neuve ou modifiée depuis le 1er janvier 2020. Il doit être conservé par le propriétaire ou le locataire et présenté en cas de contrôle.


L’artisan chauffagiste peut délivrer lui-même le certificat, à condition d’être certifié Professionnel du Gaz (PG). Cette certification peut être obtenue auprès de certains organismes comme la CAPEB, la FFB ou le SYNASAV.


Si l’artisan n’a pas la certification Professionnel du Gaz, il doit faire une demande de certificat de conformité gaz pour chaque installation auprès d’un bureau de contrôle agréé. Dans ce cas, les travaux sont systématiquement suivis d’une visite de contrôle, qui permet de vérifier la conformité de l’installation en vue de délivrer le certificat.


Le passeport technique de l’installation gaz retrace l’historique des interventions sur l’installation et doit être conservé par le propriétaire ou le locataire. Il contient notamment les caractéristiques techniques de l’installation, les coordonnées du professionnel qui a réalisé les travaux, les dates des contrôles et des entretiens, et les éventuelles anomalies constatées.

Les aides financières disponibles

Le remplacement d’une chaudière peut représenter un coût important pour les ménages, mais il existe plusieurs aides financières qui peuvent réduire la facture. Ces aides sont cumulables entre elles, sous certaines conditions, et dépendent du type de chaudière à installer, du niveau de revenus du foyer et de la performance énergétique des travaux. Parmi les principales aides, on peut citer :


  • MaPrimeRénov’ est une aide forfaitaire versée par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) aux propriétaires occupants ou bailleurs qui réalisent des travaux de rénovation énergétique dans leur logement principal ou locatif. Le montant de la prime varie selon les ressources du foyer et la nature des travaux.

  • La prime “coup de pouce chauffage” est une aide financière versée par les fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, fioul, etc.) aux ménages qui remplacent leur chauffage par une installation moins énergivore. Le montant de la prime dépend du type de chauffage à remplacer et à installer, ainsi que des revenus du foyer.

  • La TVA à taux réduit est une réduction du taux de TVA appliqué aux travaux de rénovation énergétique dans les logements achevés depuis plus de 2 ans. Le taux de TVA passe de 20 % à 5,5 % pour les travaux éligibles, ce qui permet de réaliser des économies sur le coût total des travaux.

  • Les certificats d’économies d’énergie (CEE) sont des aides financières versées par les fournisseurs d’énergie aux particuliers qui réalisent des travaux d’économie d’énergie dans leur logement.

  • L’éco-prêt à taux zéro est un prêt sans intérêt accordé par les banques partenaires aux propriétaires occupants ou bailleurs qui réalisent des travaux de rénovation énergétique dans leur logement principal ou locatif.

  • Les aides locales sont des subventions accordées par les collectivités territoriales (régions, départements, communes), aux particuliers qui réalisent des travaux d’amélioration énergétique dans leur logement. Il est possible de trouver les aides financières disponibles dans son département, grâce au site aidesauxtravaux.fr. Ce site, anonyme et gratuit, permet également de consulter les conditions d’éligibilité selon sa situation.

Ces aides financières sont soumises à des conditions d’éligibilité liées aux critères suivants :


  • Le type et le modèle de la nouvelle chaudière
  • Le revenu fiscal du ménage
  • La localisation géographique du logement
  • Le recours à un professionnel qualifié RGE

II - Estimer le coût des travaux pour le remplacement d’une chaudière

Estimer le coût des fournitures

Le coût des fournitures correspond à votre prix d’achat de la chaudière, des équipements et des accessoires nécessaires à son fonctionnement et à son raccordement.

Le coût des fournitures peut ainsi inclure les éléments suivants :


  • Le conduit d’alimentation en combustible
  • Le conduit d’évacuation des fumées
  • Les raccordements électriques et hydrauliques
  • Le thermostat d’ambiance
  • Le vase d’expansion
  • La soupape de sécurité
  • Le filtre à eau
  • Etc.

Estimer le coût de la main d'oeuvre

Le coût de la main-d'œuvre va varier selon la complexité du chantier, la durée de l’intervention et votre taux horaire.


Selon le type de pose et le modèle de la chaudière, il faut compter en moyenne entre 500 € et 1400 €, hors fourniture, pour remplacer une chaudière.

Estimer le coût des frais annexes

Les frais annexes désignent notamment les éléments suivants :


  • Le coût du démontage et de l’évacuation de l’ancienne chaudière
  • Le coût des travaux complémentaires (modification du réseau de chauffage, mise en conformité de l’installation, etc.)
  • Les frais d’études et de déplacement
  • Le coût du certificat de conformité gaz
  • le coût du passeport technique de l’installation gaz
  • Etc.

III - Rédiger le devis pour le remplacement de chaudière

Une fois que les différents coûts sont identifiés, il reste à rédiger le devis.

Celui-ci doit être clair, précis et détaillé pour éviter toute ambiguïté ou contestation ultérieure. Il devra être signé par le client pour valoir contrat. Les mentions suivantes doivent y figurer :


  • La date du devis et sa durée de validité
  • Vos coordonnées et celles de votre client
  • La description du chantier (adresse, nature, surface, etc.)
  • La description de la chaudière à remplacer (type, modèle, puissance, rendement, etc.)
  • La description de la nouvelle chaudière à installer (type, modèle, puissance, rendement, etc.)
  • Le détail des fournitures et des équipements annexes
  • Le détail de la main d’œuvre (nombre d’heures, taux horaire, prix total)
  • Le détail des frais annexes (frais d’études, démontage, évacuation, travaux complémentaires, certificat de conformité gaz, passeport technique de l’installation gaz, etc.)
  • La gestion des déchets
  • Le montant total hors taxes (HT) et toutes taxes comprises (TTC) du devis
  • Le taux de TVA applicable
  • La date de début d’intervention et la durée d’intervention
  • Les modalités de paiement (acompte, échéancier, etc.)
  • Vos assurances et certifications (garantie décennale, assurance responsabilité civile professionnelle, qualification RGE, etc.)
  • La signature du professionnel et du client

Pour plus d’informations sur comment bien rédiger un devis, cliquez ici.

IV - Chiffrer votre devis de remplacement de chaudière avec le logiciel BatiChiffrage

Le logiciel BatiChiffrage, spécialisé dans la rédaction et le chiffrage de devis de travaux, pourra vous aider dans la rédaction de vos devis de remplacement de chaudière grâce aux fonctionnalités suivantes :


  • Nombreux choix de chaudières
  • Chiffrage rapide et précis du coût des fournitures, de la main d’œuvre et des frais annexes
  • Rédaction des devis avec l’ensemble des mentions obligatoires
  • Envoi des devis par email
  • Gestion de vos factures
  • Accéder, en option, aux DTU et aux documents techniques et réglementaires du bâtiment

Pour tester gratuitement le logiciel BatiChiffrage pendant 30 jours ou pour assister à une démo gratuite, cliquez sur l'un des boutons ci-dessous.

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